Mondial de Paris : Audi A1, le retour de flamme
La nouvelle Audi A1 est sans conteste l'une des grandes stars de cette rentrée. Disponible à l'issue du Mondial de Paris, la petite bombe fait peau neuve et délaisse sa robe de citadine bien sage pour des atours bien plus sportifs. Le résultat est décoiffant.
L'Audi A1 n'a pas réussi à atteindre le niveau de notoriété de l'A3 et de l'A4. À tort ou à raison, la citadine a quelque peu souffert d'une image un peu trop proprette. En ciblant principalement un public féminin, les Anneaux se sont sans doute coupés d'un plus large marché, même si le succès commercial est indéniable. Le constructeur allemand a bien compris que ce positionnement n'était pas idéal pour doter sa protégée d'une identité forte, lui qui connaît mieux que quiconque l'importance des grandes lignées. Les designers sont donc repartis d'une page blanche et ont fouillé dans les illustres archives de la marque pour trouver l'inspiration. Au premier regard, la nouvelle Audi A1 nous fait revivre les grandes heures de la production allemande. L'héritage du mythique coupé Quattro Sport est évident. Cette version raccourcie de l'Audi Quattro a servi de base à l'A1 qui sera disponible à l'issue du Mondial de Paris. Les trois trous à la base du capot, les ailes renforcées et le montant de custode démesuré trahissent ce glorieux surmoi. L'aileron arrière, très agressif, ne trompe pas non plus. La mue est impressionnante : la gentille citadine s'est transformée en petite bombe à fragmentation. L'A1 regarde vers le passé, mais aussi vers l'avenir, comme en témoignent ses feux arrière en L dont la signature lumineuse discontinue rappelle l'A7 et le Q8. L'esprit de famille L'A1 nouvelle génération a été conçue à partir de la plateforme technique MQB 40 du groupe. C'est la même que celle utilisée pour la VW Polo et la Seat Ibiza. L'A1 est désormais uniquement disponible en carrosserie 5-portes et profite de cette mise à jour pour s'allonger de 8 cm, atteignant 4,03 m. À l'intérieur, le gain en espace est flagrant. Le coffre, qui gagne 65 l (335 l) dans l'opération, témoigne de cette nouvelle générosité. Mieux, le déport des suspensions permet à la malle d'atteindre désormais 1 m de profondeur. Plus accueillante et plus séduisante, l'A1 perd toutefois ce qui faisait sa singularité, du hayon autoclave aux arches de toit en passant par la découpe en coupole. Paradoxalement, en se dévergondant, elle rentre dans le rang des productions actuelles. À l'intérieur, le bond en avant est toutefois impressionnant. La numérisation des instruments et des commandes est en marche : instrumentation digitale de 10,25 pouces et écran tactile de 8,8 ou 10,1 pouces selon les niveaux de finitions sont de rigueur. L'habitacle est finalement assez proche de celui de la Polo, même si la planche de bord rappelle celle de l'A4 ou des grands Q. La proximité avec sa cousine labellisée Volkswagen est un choix stratégique pour Audi qui en profite pour faire d'importantes économies d'échelle. Cela se paie par la présence de quelques plastiques peu flatteurs pour du premium. L'équipement vient rattraper ces quelques fausses notes. Commande vocale, guidage en modélisation 3D, ports USB-C, recharge par induction, hotpsot 4G, compatibilité Apple Carplay et Android Auto, régulateur de vitesse adaptatif intelligent, système de maintien dans la voie jusqu'à 65 km/h, radar anticollision, freinage automatique, caméra de rétrovision… tout transpire l'ère moderne et se positionne en pointe de ce qui se fait sur le marché, en particulier sur ce segment. Une question d'arbitrage Les quelques défauts relevés sur la nouvelle A1, qui répond de la meilleure des manières avec un style époustouflant et un équipement dernier cri, sont dus à l'obligation pour le groupe VW d'adopter une stratégie pragmatique afin d'absorber les amendes colossales héritées du « dieselgate ». Audi a été contraint de faire des arbitrages. Exit, ainsi, la transmission intégrale Qattro, incompatible avec la plateforme MQB40. L'Audi S1 actuelle en bénéficie avec son bloc 2 l TFSI de 231 ch. La nouvelle, si elle voit le jour, devra composer sans, même si la Golf GTI et la Seat Leon Cupra s'en sortent très bien. Au lancement prévu pour novembre, l'A1 embarquera uniquement des moteurs essence : les désormais incontournables 3-cylindres 1 l TFSI de 95 et 116 ch et les 4-cylindres TFSI en version 1,5 l 150 ch et 2 l 200 ch. C'est d'autant plus solide que la boîte à double embrayage S-Tronic à 7 rapports est disponible en option. Audi n'a pas encore communiqué sur les tarifs de cette nouvelle version, qui seront dévoilés à l'occasion du Mondial de Paris, mais le ticket d'entrée devrait flirter avec la barre des 20 000 €. Quelques caractéristiques techniques (pas de fiche technique officielle) : Audi A1 1,5 l TFSI 150 ch 2019 Moteur : 4-cylindres essence Cylindrée : 1 498 cm3 Puissance : 150 ch Couple : 250 Nm Longueur : 4,03 m Coffre : 335 l Prix : 24 000 euros (estimation) Les plus : Style équipement Habitabilité Les moins : Certaines finitions Article publié le 08/10/2018 |
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